La mer qu’on voit danser le long des golfes
La mer qu’on voit danser le long des golfes clairs dessine d’un trait d’écume les limites du visible et celles du mystère des profondeurs. Je suis allée au ciné avec Anne voir « l’Odyssée », biopic sur Cousteau. La beauté des abysses dans le faisceau des caméras n’a pas suffi à me charmer. Je crois que j’ai surtout retenu que Cousteau avait eu une double vie amoureuse, et c’est plus fort que moi, ça me hérisse. Ces relations plus ou moins clandestines me ramènent toujours à ma propre histoire, l’image de mon père me hante, ça me tord encore les boyaux. Il y a six ans que je vis avec ça, et je ne suis toujours pas habituée à ne plus aimer mon père. C’est aussi compliqué pour moi que pour Anne. On a bien regretté de n’avoir pas choisi « Miss Pérégrine et les enfants particuliers », on adore Tim Burton toute les deux. Au lit avec le cœur gros, ça ira mieux demain.
L'ODYSSÉE Bande Annonce (2016)