Voilà, hier, mise en route du chauffage au
Voilà, hier, mise en route du chauffage au Shadow, et ça marche ! On y a passé la journée, d’abord pour nous installer au dernier étage, et puis pour préparer la venue de Clara. La mère de Dan a fait au plus vite pour tout régler au Brésil. Elle arrive jeudi. Elle a l’intention de se trouver une petite maison pas trop loin de Lyon, ainsi elle aura sa chambre de bonne à Lyon et un pied à terre à la campagne. Elle dit chambre de bonne pour se moquer, car elle est bien d’accord pour donner un coup de main pour la gestion du gite.
Je suis sûre qu’elle est adorable, et j’espère que mère et fils s’entendront bien pour bosser ensemble. Mais je ne sais pas comment nous allons nous répartir Dan quand elle sera à demeure. Moi, je garde l’appart, tout en sachant que je vais de plus en plus laisser libre champ à Paul pour que sa petite famille soit indépendante de moi. C’est un peu pour cette raison que j’hésite à ne travailler qu’à mi-temps de mon côté, si je suis trop dispo, je me connais, je vais m’engluer au Shadow et ne plus jamais en sortir.
Même si l’aventure semble formidable.Et que ça me plait. On a mis en service toutes les chambres des premier, deuxième et troisième étages. C’est trop beau, vraiment réussi.
Il serait possible d’ouvrir demain. Mais baste, Dan préfère prendre son temps, au point où il en est. En plus, j’ai pris la semaine prochaine de vacances, on va partir trois jours je ne sais pas où, c’est mon cadeau de Noël.
Voilà, tout prend place. Ça tourne tout rond.
Juste quelques accrocs dans la linéarité du temps, quand je suis au Shadow. Quand j’y réfléchis, ça arrive à tout le monde. Par exemple, qui n’a pas eu, un matin, l’impression d’avoir le temps de ranger toute la maison, de se laver les cheveux, de faire le mots croisés…. et d’arriver à l’heure au boulot. Alors que la veille le temps de se lever, comme d’habitude et de boire un café, noir, sans tartines, un seul, comme d’habitude, a absorbé l’heure endormie en toute discrétion et que courrir n’a pas suffi à rattraper le retard.
On est repassé à l’appart, Dan fait ses bagages définitifs, et les miens. Il veut me faire un stock d’habits chez lui, chez nous dit-il, que je n’aie pas l’impression qu’il me manque toujours un truc. Je le laisse faire, il est tellement attentionné. J’ai déjà eu la surprise de trouver dans la salle de bain une trousse de toilette remplie copie conforme à la mienne. Un mec comme ça, je n’imaginais pas que ça puisse exister !