“Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable
Kicékadiça ? C’est Platon.
On pourrait aussi écrire, par ce qu’il pense …
Nous ne subissons pas complètement le déterminisme de la vie, nous agissons. Peut-être décidons-nous des aiguillages et des gares, et parfois nous reposons-nous quand le trajet est rectiligne. Sage, nous pouvons dormir tranquillement, la tête ballottant contre la vitre, indifférent au paysage mouvant, confiant dans la destination.
Ou alors, tirons-nous la sonnette d’alarme et nous jetons hors du traintrain quotidien.
Ou encore, nous sommes-nous embringués dans le mauvais train, on était en retard, on n’a pas fait gaffe, on a sauté dans le wagon qui était juste là, et voilà, c’est la cata, c’est la folie de la vie.
Quoiqu’il en soit, un jour, arrive la fin du chemin, et selon le voyage vécu, c’est une douleur ou une délivrance. Le papa de Dan est arrivé au bout de son chemin, c’est une douleur et une délivrance. Il n’était plus tout jeune et très malade. La distance rend la tristesse plus profonde, avec le sentiment de n’avoir pas été là. Et la maman de Dan est seule.