Cette peste de Mathilde m’a téléphoné pour me
Cette peste de Mathilde m’a téléphoné pour me souhaiter la bonne année, gnagnagna, « désolée, Michelle, mais quand j’ai fait mes invitations pour le réveillon, je n’ai pas voulu choisir entre toi et Christophe, je préfère que vous vous arrangiez entre vous et ne pas avoir à faire de choix » Quelle garce, elle savait bien qu’il s’empresserait de répondre pour avoir le plaisir de présenter sa pétasse. Les mecs, ils ont dû se marrer en douce quand il leur a dit que l’autre, elle avait trois gamins. Alors là, je rigole ! La cerise, c’est qu’elle lui en fasse un en plus, ça a l’air d’être une pondeuse, elle en est bien capable, elle a même pas quarante ans. Sûr que toute habillée elle en jette, mais j’aimerais pas être son ventre tout fripé. En plus, elle a même pas le permis, je parie qu’il a pas pu boire, ça me fait marrer, quand même jaune, j’avoue, mais quand je pense que c’est toujours moi qui devais le ramener dans un état qu’une bonne âme que je ne suis pas qualifierait de guilleret, moi je dirais bourré, mais bon … et il faut qu’il conduise jusqu’à dache ! Lui qui ne jurait que par son vieux Lyon, le voilà coincé dans le Beaujolais. Avant on disait toujours que Lyon était une ville sous le brouillard, mais moi je peux dire que c’est le Beaujolais qui est dans du coton, ou alors c’est les orages, enfin, la météo, dans ces coins là, c’est pourri de chez pourri. Alors une nuit de 31 décembre, je voudrais pas y être, moi !
Enfin, mon cher journal, je te l’accorde je n’y étais pas, j’étais dans mon lit…