Derrière la porte, il y avait Le soleil qui
Derrière la porte, il y avait
Le soleil qui poudroie
L’herbe plus verte
La joie qui dormait
La caresse du vent
Le bleu qui rosissait
Ta main dans la mienne
Le velours des ombres
Le parfum dans mon cou
Des enfants qui couraient en riant, qui riaient en courant
C’était presque l’été
Presque demain
La paix et un air de saxo
Une fille qui dansait
J’étais au trois quart allongée dans le canapé gris aux volutes orangées, déjà mon préféré, le douillet qui rayonne devant la cheminée, celui qui s’est choisi la meilleure planque, qui trémousse ses accoudoirs pour m’inviter au repos. Le feu crépitait. Dan m’a embrassée, un léger baiser sur la tempe. Je ne dormais pas, ou je dormais ? Je me suis frottée les yeux, larmoyante, la porte avait disparu. « Tu viens me donner un coup de main, m’a-t-il demandé, j’essaye de réparer le faux-contact de la porte d’entrée, je n’y arrive pas tout seul… »