5h00 du mat j’ai des encore frissons. Et je ne
5h00 du mat j’ai des encore frissons.
Et je ne dors pas ! J’accompagne par la pensée Danilo qui prend ce matin le premier TGV pour Paris, où il passe 2 jours avant de s’envoler pour Rio. Hier soir, on a convenu que je le rejoignais ce soir, il m’a pris un billet pour 17h00, je n’aurai même pas le temps de repasser par la maison.
Alors moi qui me targue d’être le paragon de la vérité, je suis en train de m’empêtrer dans des considérations philosophiques déculpabilisantes : je fais mon nanan des mensonges nécessaires, ceux de Platon, les nobles, les altruistes de Montaigne et les vitaux de Nietzsche. Je vais tout simplement dire à Paul et Lisbeth que je pars en formation à Paris, j’avais juste oublié de leur dire avant, et au boulot, je vais demander 1 jour de congé mercredi sous pretexte d’un rendez-vous chez le médecin. Voilà, pas besoin de raconter ma vie à qui que ce soit, de toute façon, Danilo repart au Brésil.
Je ne tiens pas à mentir, mais garder secrête cette éclaboussure d’amour est mon équilibre de l’instant. Et comme dirait Voltaire, « un mensonge n’est un vice que quand il fait du mal » (il écrivait ça en 1736 dans une lettre à son pote Nicolas-Claude Thierot, je suis plutôt bien renseignée mais Nicolas-Claude Thierot, je n’ai aucune idée de kicéçuilà !).
Je prévois quand même les chewing gums pour assouplir mes machoires, je suis en pleine crise de grincement de dents nocturnes !!!
Bon, je vais faire ma valise, hop là, hop là, vive la vie !
Bon, je vais faire ma valise, hop là, hop là, vive la vie !