JOIE ! Faut se forcer un peu ! je lis Frédéric
JOIE ! Faut se forcer un peu ! je lis Frédéric Lenoir (« La puissance de la joie », j’y bosse !) et je retiens qu’un beau paysage peut nous mettre en joie. Et oui, un coucher de soleil nous rend serein et en paix, la bise légère dans notre cou nous semble un vrai baiser, la nature nous donne son content d’harmonie.
Oui, mais l’ami Spinoza n’est pas loin ! Attention, ki nous dit, ça c’est de la joie passive, ça vaut rien, ça dure pas, c’est de la gnognotte, de la poussière de l’ombre de joie. La bonne joie en béton, c’est du boulot, c’est des efforts, il faut la créer et la faire vivre, sinon ça vaut pas. T’as Bergson et Nietzsche qui sont pas loin de penser la même chose, t’y crois ? Par exemple, t’as un chouette coucher de soleil qui irise une immense plage déserte, et ben, faut pas que tu t’avachisses dans le sable encore chaud, faut pas que tu embrasses ton doux amoureux si t’en as un sous la main, faut pas que tu laisses l’écume de l’eau te chatouiller les orteils ni que tu fermes les yeux pour te laisser envahir par le froufrou des vagues, et pis, faut pas non plus que tu rouvres les yeux en filet pour juste attraper le brillant dans le corps ! Non, si t’as la chance de te trouver dans cette configuration, tu chausses tes baskets, et tu courres, voilà le bonheur joyeux qui te fait un béat plaisir !
Y’a des mardis où je ne suis pas mécontente d’écouter la pluie qui tombe en rafale…